Atelier CAPACITES est fier de compter parmi les lauréats de la 2e Edition des Trophées de la Participation et de la Concertation, co-organisés par La Gazette des Communes et Décider Ensemble, dont la cérémonie de remise officielle a eu lieu le 2 octobre 2017 à Paris.
Le jury, issu du monde scientifique et institutionnel et présidé par Marylise Lebranchu (ex-Ministre de la Décentralisation et de la Fonction Publique) et Loïc Blondiaux (Professeur de science politique à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), a récompensé des associations (3), des collectivités locales (9) et des entreprises (4) pour leurs démarches respectives en matière de concertation et de participation des publics. Ainsi, Atelier CAPACITES a été primé dans la catégorie « collectif citoyen – association » pour sa démarche éco-citoyenne visant à favoriser les envies d’agir dans l’Enseignement supérieur et la Recherche.
Pour l’ensemble de l’équipe, cette distinction constitue une reconnaissance officielle du travail de développement d’une méthode participative et d’actions concrètes mené sur le territoire de la région Auvergne-Rhône-Alpes pendant plus de 2 ans. Les outils et les techniques n’ont jamais représenté pour nous une finalité dans les projets accompagnés et réalisés, mais bien un moyen mis au service de la compréhension de chacun, de l’interconnaissance, du débat et de la co-construction effective. C’est cette singularité qui a été entendue par le jury et nous l’en remercions.
Ce trophée met en lumière les processus participatifs et citoyens des projets d’Atelier CAPACITES, comme lors de la création du jardin de biodiversité sur le toit de l’Université de Lyon, du Système d’Echanges Locaux à l’échelle des campus de la Métropole de Lyon ou encore de la plateforme numérique des mobilités. Nos objectifs étaient alors de faire prendre conscience de l’existence de capacités d’action éco-citoyenne à l’échelle des campus, un espace social à la dynamique fragile de par la temporalité relative des publics (turn-over des étudiants). Le campus a donc été perçu comme :
- une communauté humaine (étudiants, personnels enseignants, agents, etc.) ;
- un territoire de projets et d’expérimentations à part entière ;
- une ville dans la ville capable d’absorber tout type d’initiatives écologiques et solidaires.
Si au bout de 2 ans, le bilan est positif au regard du nombre d’événements et d’actions organisés et des projets concrétisés, l’enjeu est à présent de pérenniser cet ensemble. Il est désormais nécessaire que ces initiatives s’affirment comme étant essentielles dans une société en besoin de changement de comportements. Pour cela, il revient aux gestionnaires des projets de les faire vivre… et de les rendre « participatifs ».
Félicitations ! 🙂
Et encore un très bel article !
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